Aspidapion soror

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Côtes atlantiques et méditerranéennes, Bourgogne et peut-être même toute la France (à rechercher).

D'après Jean-Marie Ehret les observations faites sur Althea officinalis L. se rapportent à A. soror et non A. radiolus. La bête se capture, en Bourgogne, sur Malva alcea L. et Malva moschata L.. Ces deux espèces de mauves seraient donc des plantes de substitution à Althea officinalis L.
Personnellement, je l'ai capturé en très grand nombre sur Althea officinalis L. en bordure de route dans l'Yonne, mais jamais vu sur les mauves.

Cette espèce est certainement répandue sur tout le continent. Tous à vos collections...

Exemplaires capturés dans l'Yonne. Le mâle se distingue à l'habitus sans recours à l'édéage par:
• une couleur sombre, plus terne, élytres bleutés.
• un rostre plus court que le pronotum.
• Le couple dispose également d'une massue à l'antenne assez imposante par rapport à radiolus.

• Alonso-Zarazaga Miguel A., Graellsia, Révision des Apionidae de la région Paléarctique, p. 53
• EHRET J.-M. 1988. - Observations (espèces nouvelles pour la Bourgogne) et nouvelles synonymies concernant les Apioninae. - Bull. Soc. Hist. nat. Autun, 1988 - 127 : 19-23.
• MORRIS (Michael G.) & PÉRICART (Jean), 1988. – A propos d'Apion (Aspidapion) soror Rey, 1895, espèce jumelle d'Apion radiolus (Marsham, 1802) méconnue en France (Col. Apionidae). – Bull. Soc. ent. Fr., 92 (7-8) : 221-224
• Ehret Jean-Marie, S. L. de Lyon, Les Apions de France, p. [32]
• Hoffmann Adolphe, Faune de France, Coléoptères Curculionides, p. 1521 (synonyme de la var. foveatoscutellatum Wagner 1906.)